Les meilleures et favorites activations immersives

Alors que nous entrons dans l’année 2023, SKYE Studio a voulu partager avec vous les meilleures et favorites activations immersives de 2022 qui, selon nous, méritent une ovation! Certaines de ces créations repoussent vraiment les limites en termes d’utilisation de la technologie, de narration et de contenu, ainsi que de thèmes. Qu’il s’agisse d’un concert, d’une pièce de théâtre, d’une exposition ou même d’un jeu vidéo, elles représentent toutes un voyage passionnant dans l’inconnu et illustrent comment la créativité peut se manifester à son meilleur :

(Liens à suivre principalement en anglais)

 

Skinny Ape – Gorillaz & Google
« Le concert utilise un nouvel outil de géolocalisation de Google AR, annoncé lors de la conférence des développeurs de la société au début de l’année, qui s’appuie sur les données de Google Maps et les coordonnées GPS pour superposer une AR persistante dans le monde réel. L’expérience géolocalisée réelle est censée mélanger des parties du paysage réel dans la performance, dans ce qui ressemble un peu à une version réelle de la performance Fortnite de Travis Scott il y a quelques années. » – CNET

 

Theater of the Mind – David Byrne & Mala Gaonkar
« De la fausse herbe, des funérailles, des « drunk goggles » et des casques de réalité virtuelle sont quelques-unes des choses que les spectateurs peuvent s’attendre à voir lorsqu’ils entrent dans la nouvelle production immersive de David Byrne.

Mieux connu comme le leader du groupe Talking Heads, David Byrne a présenté Theater of the Mind cette semaine auCenter for the Performing Arts’ Off Center à Denver. Au cours de cette pièce de 75 minutes, qu’il a co-créée avec l’écrivain Mala Gaonkar, les audiences embarquent pour un voyage à travers sept pièces dans un espace industriel de 15 000 pieds carrés. Chaque pièce représente une étape de la vie de Byrne ». – Smithsonian Magazine

 

Speed of Dark – Particle Ink
« Croiriez-vous qu’il existe une dimension à mi-chemin entre notre monde en 3D et le monde en 2D habité par des personnages illustrés et animés ? Après avoir parcouru Particle Ink : Speed of Dark, vous y croirez. L’histoire de Speed of Dark est assez archétypale : un créateur et sa femme, endeuillés par une perte, voient leur monde bouleversé après qu’il ait trouvé un livre magique et utilisé un sort pour essayer d’arranger les choses. Mais les choses ne se passent pas comme prévu et les forces qu’il a libérées prennent bientôt le contrôle de leur maison. Il faut un effort collectif, entre les personnages humains, l’audience, une marionnette et les figures animées connues sous le nom de Lumens, pour rétablir l’équilibre entre les forces de la lumière et des ténèbres, à l’extérieur comme à l’intérieur. » – No Proscenium

 

Désapprendre le langage (Unlearning Language) – Lauren McCarthy & Kyle McDonald
« Que signifie le langage pour nous ? Alors que les textes générés par l’IA prolifèrent et que nous sommes constamment détectés et archivés, pouvons-nous imaginer un avenir au-delà de la surveillance permanente ? Unlearning Language est une installation interactive et une performance qui utilise l’apprentissage automatique pour nous provoquer à trouver de nouvelles compréhensions du langage, indétectables par les algorithmes. » – Site de Lauren McCarthy

 

Okawari – Landia Egal, Amaury La Burthe
 » Quatre utilisateurs sont invités à s’asseoir à l’une des tables du restaurant Okawari (physique et virtuel) pour découvrir une grande variété de plats, d’accompagnements et de boissons issus de la gastronomie japonaise izakaya. La finalité de l’expérience découle directement des interactions des utilisateurs pendant leur repas. Chaque expérience sera totalement unique et dépendra des choix des participants. Vous en dire plus influencerait la raison d’être de l’expérience… mais nous sommes impatients d’entendre vos réactions ! » – Site du festival du film de Venise

 

Retour de nuit – Yiwen Hsu, Laboratoire de jeux expérimentaux de la NTUA
« Return at Night » est un projet de fin d’études réalisé par un étudiant du département des arts d’animation multimédia de la National Taiwan University of Arts, avec une équipe d’un étudiant. « Return at Night » est un jeu d’horreur en réalité virtuelle, le contenu du jeu est la peur des femmes rentrant seules chez elles la nuit. » – Description du jeu par le créateur Yiwen Hsu

 

Vous n’êtes qu’un être humain. Ne laissez pas cela vous empêcher de faire progresser votre carrière. – Le pudding
« Notre identité en ligne n’est pas toujours notre vraie identité, surtout lorsqu’il s’agit de travail. Qu’il s’agisse de choisir le bon portrait pour LinkedIn ou d’essayer de paraître intelligent aux yeux de ses pairs sur Twitter, tout ce qui est déjà déroutant et sournois dans l’identité sur Internet se retrouve dans un costume qui ne convient pas tout à fait. Et le pire, c’est qu’au moment où vous tentez de décrocher votre prochain emploi, le recruteur que vous essayez d’impressionner n’est peut-être qu’un logiciel automatisé qui utilise un algorithme pour classer votre costume maladroit sur une feuille de calcul.

Et s’il existait un moyen de se défendre – contre la culture LinkedIn, contre les robots recruteurs, contre la pression exercée pour être un soi-disant leader d’opinion ? C’est la vision de Deepwork par une publication appelée The Pudding. Il s’agit d’un site web satirique mais aussi fonctionnel qui propose des outils d’IA fonctionnels capables de tout faire, de la rédaction d’un CV à la génération d’un portrait, en passant par l’alimentation de votre fil Twitter avec des mots spirituels. » – Fast Company

 

Bureau d’Arbitrage Multiversel – Aconite
« Dévoilons le voile. Le Bureau d’arbitrage multivers est le cadre, et le titre, d’une… chose, créée par la société de jeux Aconite, dirigée par Nadya Lev et Star St.Germain.Je dis « chose » parce qu’on ne sait pas trop comment décrire ce qu’ils ont créé. Appeler cela un jeu vidéo évoque toutes les mauvaises impressions, mais ce n’est pas non plus une expérience ou un jouet. Un larp (live-action roleplay) pourrait être plus proche s’il s’agissait d’une action en direct, mais ce n’est pas le cas : BMA se joue dans un canal Discord, l’application de chat centrée sur les joueurs qui remplace le système de communication interne du Bureau. Germain appelle cela un « jeu Discord », ce qui fonctionne assez bien. » – Kopjes Kattenoppas

 

Lancement d’Exotopia – Scott Kildall
« Exotopia est une expérience de narration expérimentale, qui vous invite à rejoindre des voyages imaginaires pour étudier la vie extraterrestre sur de véritables exoplanètes dans notre galaxie, en utilisant des données scientifiques réelles de l’Institut SETI pour imaginer où la vie extraterrestre pourrait réellement exister.

Chaque voyage est conçu par un auteur de science-fiction invité et comprend plusieurs scénarios pour une constellation de personnages. Vous pouvez être un pilote de vaisseau, un officier scientifique ou même un passager clandestin. Pendant 30 jours, vous recevrez une mise à jour quotidienne de l’histoire de votre personnage. Votre personnage peut atteindre la gloire, déclencher une mutinerie ou mourir dans l’espace.

Les moments clés de votre histoire sont illustrés par des jetons non fongibles (NFTs) , créés par un artiste vedette. Il s’agit de rendus visuels de votre billet original, des rebondissements de l’intrigue et de votre histoire complète. Vous pouvez conserver, échanger ou vendre ces œuvres d’art uniques sur la place de marché des NFT. » – Zone grise

 

Une forêt pour les arbres – Glenn Kaino
« Cette région sauvage fait partie de « A Forest for the Trees » de Kaino, un nouveau spectacle immersif qu’il a créé et mis en scène dans un entrepôt de 28 000 pieds carrés à Boyle Heights. Cette expérience payante, qui traite des pratiques indigènes en matière de gestion des terres, d’interconnexion écologique et de préservation de l’environnement, entraîne les visiteurs dans un voyage d’une heure à travers une forêt réelle comptant 87 séquoias. La plupart sont des restes d’arbres provenant de manière éthique d’une forêt de Californie du Nord et repositionnés dans l’espace, tandis que d’autres sont des répliques moulées. La forêt comprend également des sculptures faites à la main, des robots animatroniques, de la musique originale et des installations scintillantes qui utilisent alternativement des miroirs, de la lumière, de l’eau et des ombres pour créer toute une gamme de trucages visuels. » – Los Angeles Times